5 février 2016

Sur la route de Franz Josef Glacier : Pancake Rocks et sculpture d'os



Jour 159
Mardi 17 février

Une fois n'est pas coutume, aujourd'hui sera synonyme de beaucoup de route, puisqu'il nous faut rejoindre la petite ville de Franz Josef, au pied du glacier du même nom. Mais avant ça, on traîne longuement dans la matinée pour découvrir deux choses : les fameuses formations géologiques des pancake rocks, et l'art du bone carving (sculpture d'os) façon maori.

Les pancake rocks se situent dans la petite ville de Punakaiki, sur la côte ouest de l'île sud de la Nouvelle Zélande, et sont réputées chez les amateurs de géologie et de paysages pour leur forme, qui ressemble à des empilements de pancakes. L'avantage de ce site, c'est qu'il est entièrement gratuit : pas de parking à payer comme à la Chaussée des Géants en Irlande du Nord. Ici, une petite promenade a été aménagée au milieu de la végétation littorale pour nous guider en toute sécurité le long des falaises et nous permettre d'admirer sous plusieurs angles ces formations rocheuses uniques. Bon, y a pas forcément de quoi y passer des plombes et ça ressemble à des pancakes à un seul endroit, mais c'est un site qui vaut la peine de s'arrêter dans le coin. 
De manière générale, il n'y a pas un seul coin de côte qui n'en vaille pas la peine, en Nouvelle-Zélande.





Après ça, le Boudin, moi et trois autres personnes de notre bus nous rendons dans une petite cabane paumée au beau milieu de la forêt pour y apprendre l'art du bone carving. Une tribu de chiens et leurs maîtresses, un duo mère-fille aussi perchées qu'adorables, nous accueillent dans un atelier qui sent bon le bois et la sciure d'os, aux murs recouverts de sculptures en tous genres. Et c'est parti pour le début des festivités ! On dessine notre motif, puis on passe par un tas de machines et d'outils pendant plusieurs heures, dans une atmosphère de concentration qui me rappelle beaucoup mes heures passées à dessiner. Maman, moi aussi je veux tailler des os !

On découpe, on sculpte, on ponce, on rectifie, on affine, on arrondit, on polit, encore et encore, pour arriver à un résultat final de fou furieux, et on repart toutes contentes avec nos beaux colliers maoris. (un an plus tard, j'ai perdu le mien dans la rue, ainsi que mon collier en greenstone, la jade des montagnes de Nouvelle-Zélande. Je ne suis que désespoir.)


On passera sous silence mon instant de lose quotidien, qui a consisté cette fois à me foutre le masque de protection dans l'œil. Et bien comme il faut. Dans le genre, j'ai pas pu rouvrir l'œil jusqu'au soir.








Et puis c'est le retour dans le bus, direction Franz Josef Glacier !

Une ville super mignonne, d'ailleurs. Autant je trouve que les villes et villages de Nouvelle-Zélande sont moches et sans âme (pays jeune, tout ça, ils se sont pas trop creusé la tête niveau architecture), autant j'ai trouvé Franz Josef Glacier assez chou, encastré au pied du glacier et des montagnes. Sans parler de l'auberge où on logera pour deux nuits, une espèce de chalet canadien (et l'ambiance qui va avec, haha) au milieu du bush tropical néo-zélandais. 

L'occasion de découvrir le merlot Kiwi, le pinot gris Kiwi et la bière Kiwi pendant l'Happy Hour, et d'enchaîner sur une soirée 80's de folie, où certains membres des Cool Kids découvrent un moyen de boire de la tequila paf par les yeux. Tout va bien, pas d'inquiétude, ils sont bizarres mais ils sont pas méchants. 

Vers minuit, mémé s'éclipse avec son déambulateur parce que demain, elle saute en parachute aux aurores !











Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire