22 janvier 2016

Rotorua - le parc géothermique (et maori) de Te Puia



Jour 148
Samedi 7 février

Aujourd'hui, on prend nos sacs, l'appareil photo, de l'eau et nos petites jambes pour rejoindre Te Puia, un parc géothermique à 5km de là, tout en bas de l'interminable Fenton Street. (Si tu veux te marrer tout de suite, on s'est aperçues plus tard qu'il y avait des bus, qui n'étaient indiqués nulle part)

C'était supeeeer sympaaaa.
De l'eau fumante partout, de la boue qui blopblop, un geyser et pas trop de Chinois (ça suffit on a dit), la parfaite recette du bonheur pour cette journée ensoleillée. Si on enlève l'odeur de vieux pet qui embaume l'air, mais ça, après deux jours à Rotorua où les trous de boue puante sont partout (littéralement partout, même en centre-ville), on y fait plus tellement attention. 
Pour moi, ce n'est pas vraiment une nouveauté, ayant eu l'occasion de me balader en Islande l'année précédente, mais ça reste un spectacle que j'adore regarder, d'autant plus qu'ici, le geyser Pohutu ne jaillit pas de la même manière que son copain islandais Strokkur. À savoir que Strokkur, il fait une bulle, ça pète et ça retombe quelques secondes après. Pohutu, lui, commence tout petit, puis grandit, grandit, grandit dans un vacarme monstrueux et ça dure longtemps, genre un bon quart d'heure, voire plus. Le temps de faire trouze mille photos, selfies, films, de disserter sur le sens de la vie et de bouffer quelques barres de céréales.



Le reste du parc, passé le geyser, est constitué de myriades de trous d'eau et de boue aux noms maoris improbables, ou aux noms anglais tout aussi cons (pour ne pas nommer The Cooking Pot, un trou dans lequel quelqu'un a dû laisser tomber un mouton par inadvertance avant de se dire que putain, trop cool le barbecue.)

Il y a même, à un endroit, une kiwi house, dans laquelle on peut apercevoir... tinininiiiin... un kiwi !
Mais on l'a pas vu.
Y a des touristes, je dirai pas lesquels (mais pour indice, ILS SONT SOURDS DONC ILS PARLENT FORT), qui lui ont fait peur en criant malgré les panneaux qui disent dans à peu près cinquante mille langues "fermez vos mouilles, les kiwis sont des grosses flippettes de la life". On a attendu, pourtant, mais nope. 






Bref, en fin d'après-midi, on refait les 5km en sens inverse, on sandwiche vite fait avant de retourner faire un petit tour dans un coin de Rotorua rempli de trous de boue blopante et d'eau puante (parce qu'on en avait pas assez vu, ça nous manquait), on se penche au-dessus d'un trou fumant quand... SURPRISE, un KIWI SAUVAGE APPARAÎT.
Remballe ton enthousiasme, je ne parle pas de l'oiseau (je vois pas ce qu'il irait foutre dans de l'eau bouillante), mais bien d'un homme qui a littéralement émergé de la fumée avant d'enjamber la barrière de sécurité comme si de rien n'était, pour finalement nous saluer d'un "oh, hello !" pas gêné le moins du monde.

C'est normal en Nouvelle-Zélande.

On a recroisé ce gars par la suite au Lava Bar, qui s'est avéré être complètement défoncé et qui nous a vanté les bienfaits de la weed Kiwi pendant des plombes. "I smoke tons and tons and tooooons of kiwi weed, kiwi weed is the best one, I loooooove kiwi weed". 
VOILÀ.
Et c'est sur cette rencontre atypique que la journée se termine, parce qu'on en a quand même plein les pattes.





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