Jour 144
Mardi 3 février
Eh ben voilà Jacqueline, à nous le bus !
Réveil en fanfare à 6h20 pour rejoindre le bus Stray, un bus de backpackers qui nous emmène le long d'un circuit, et duquel on peut descendre à tout moment pour rester aussi longtemps qu'on veut où on veut. Ambiance colo, les gens swags s'imposent en parlant et riant très fort, on se demande un peu ce qu'on fout dans cette espèce de reproduction de cour de récré, mais au final, ce n'est qu'un bus, alors on se cale dans nos fauteuils et on admire le paysage jusqu'à ce qu'on arrive à Raglan.
Et Raglan, c'est beau. Vraiment beau.
Tout petit, dans le genre "c'est normal en Nouvelle-Zélande on est que 5 millions lol". Mais sinon, l'eau est turquoise, y a des grosses vagues et des mouettes racailles, et le sable est gris. À mi-chemin entre le noir volcanique et le sable couleur, euh, sable, mais donc gris, un très joli gris d'ailleurs.
Avec, toujours, ces petites collines signature du pays.
En fait, la Nouvelle-Zélande, c'est pas vraiment du tout le pays du tourisme citadin. Déjà parce que les villes en elles-mêmes ne sont pas franchement jolies (des préfabriqués partout, ça n'a pas vraiment d'âme et on est loin des charmants petits villages du XVIe siècle toussa toussa, à cause du fait que c'est un pays très jeune. Niveau architecture, on a fait efficace et voilà) et ensuite parce que ces villes sont absolument riquiqui et que, passée l'avenue principale qui rassemble tous les commerces, cafés, agences et ce qui s'approche de près ou de loin d'un service, bah y a plus rien à y voir.
Sauf si tu aimes espionner dans les jardins, mais c'est mal, tu sais.
Donc qu'est-ce qu'on a fait ? Bah on s'est promenées, et on est allées à la PLAGE jouer avec les vagues, bronzer en se prenant la pluie (tu apprendras qu'ici, on peut faire les deux ensemble, oui) avant de rejoindre l'auberge.
Auberge absolument incroyable et fantastique, au passage !
Cachée dans le bush avec vue sur l'océan d'entre les arbres, des glow worms le long du chemin (ouais ouais), y a même un "inspiration point", à savoir une plate-forme surélevée avec une "insane view", dixit chouchou-Jörgen, un (attends je consulte mes notes) Hollandais, donc, adepte du "je me coiffe pas et c'est sexy ACH JA" (ta gueule, l'allemand est toujours plus drôle que n'importe quelle langue).
En plus de tout ça, y a de la bonne musique, des surfeurs partout (Raglan est un spot de surf renommé dans le Pacifique sud, même les Australiens le kiffent) et de la putain de bonne bouffe, grasse et épicée, made-in notre chauffeur de bus qui nous a proposé un repas commun.
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Les surfeurs, malgré le vent, la pluie et deux débiles qui courent dans les vagues. |
Au menu : une espèce de gloubi-boulga de nachos au fromage gratiné au four, recouvert de salade, recouverte de viande hachée épicée, recouverte de tomates, recouvertes de guacamole.
Et en dessert, de la meringue/glace/double crème/fruits rouges.
C'est bon, mais, burp.
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l'insane view |
C'est quoi des glow worms ?
Ce sont des vers luisants, et ceux-ci sont endémiques de la Nouvelle-Zélande. Ils ont la particularité de coloniser les grottes et les endroits sombres et humides, pour les transformer en des répliques de ciel étoilé juste époustouflants.
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